Jan Oblak : « L’Atlético de Madrid est un club de combat »


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Champion du Portugal avec Benfica, puis champion d’Espagne, vainqueur de la Ligue Europa et finaliste de la Ligue des champions avec l’Atlético de Madrid, le gardien de but slovène Jan Oblat est considéré par ses pairs et par les fans de football comme l’un des meilleurs gardiens du monde en activité. Le rempart de Madrid est revenu sur son parcours au Portugal et en Espagne, et se livre, pour Betway, sur l’attachement qui le lie avec l’Atlético de Madrid.

 

Un grand merci à notre partenaire, l’Atlético de Madrid, d’avoir permis cette interview.

 

Quelle a été votre année préférée avec l'Atletico Madrid jusqu'à présent et pourquoi ?

Je pense que c'est probablement l'année dernière pour avoir gagné LaLiga, mais c'était une année étrange parce qu'il n'y avait pas de supporters dans les stades, donc c'est très difficile de choisir. Il y a eu d'autres bonnes années aussi, peut-être l'année où nous avons gagné la Ligue Europa, mais c'était aussi l'année où nous avons été éliminés de la Ligue des champions. Si je devais choisir, ça serait l’année la plus importante, c’est l'année dernière quand nous avons gagné le championnat espagnol.

 

Quels sont vos objectifs avec l'Atleti pour le reste de la saison ?

Bien sûr, la première chose est de se qualifier pour la Ligue des champions l'année prochaine et d'aller le plus loin possible en Ligue des champions. Mais il est important de se concentrer sur LaLiga dans les prochains matchs pour remonter dans le classement et ensuite, quand les matchs de Ligue des champions arriveront, faire le mieux possible et essayer d'aller le plus loin possible.

 

Quel a été le moment le plus mémorable que vous ayez vécu avec l'Atlético de Madrid ?

Cette question est un peu difficile. Il y a beaucoup de moments mémorables. Les moments les plus mémorables sont toujours ceux où l'on gagne un titre, donc je m'en tiendrai aux moments où nous avons gagné un titre.

 

Qu'est-ce qui rend ce club si spécial ?

Tout ce qui entoure le club, les supporters, tous ceux qui vivent la vie comme l'Atlético la vit. C’est quelque chose qui n'a pas toujours été facile, il a eu des problèmes, donc c'est un club de combat et je pense que toute personne qui se bat tous les jours dans sa vie va aimer l'Atlético de Madrid. Je pense que c'est pour cela qu'ils ont tant de fans et tant de personnes qui les admirent.

 

Quel(s) joueur(s) de l'Atlético de Madrid vous a(ont) le plus impressionné(s) lors de votre passage au Club ?

C'est aussi une question difficile parce que j'ai eu plusieurs coéquipiers qui étaient de grands joueurs et de grandes personnes. Il est donc très difficile d'en choisir un ou deux parce que je pourrais passer toute la journée à parler d'eux. Chacun d'entre eux m'a impressionné d'une bonne et belle manière et je suis très reconnaissant à tous ceux qui m'ont accompagné pendant mon passage dans ce club.

 

Actuellement, quel est le joueur avec lequel vous vous entendez le mieux à l'Atleti ?

Je m'entends toujours bien avec tout le monde mais comme tout le monde le sait, ceux avec qui je passe le plus de temps sont les joueurs d'Europe de l'Est, d'où je viens, qui sont Savic et Vrsaljko. Mais ces derniers temps, nous passons tous du temps ensemble et il en a toujours été ainsi. Peut-être que l'endroit où vous passez le plus de temps dans le bus, dans l'avion, est celui où vous vous sentez le plus proche et c'est généralement Savic et Vrsaljko.

 

Pouvez-vous nous parler de votre moment le plus mémorable avec l'Atlético de Madrid ?

Il y a beaucoup de moments. Le plus mémorable est toujours quand vous rejoignez le club. Il y a  aussi les matchs importants, les matchs avec beaucoup d'émotion dans le stade. Et puis, il y a les matchs dans lesquels vous gagnez des titres et que vous les célébrez avec vos fans... Je pense qu'il n'y a pas de choses plus agréables que cela, gagner des titres et être capable de les célébrer avec vos fans et avec votre peuple. C'est le rêve de tout footballeur, qui veut le répéter, autant que possible.

 

Quel est le stade le plus difficile dans lequel vous avez joué ?

Je ne saurais pas dire... Tout stade peut être difficile à jouer. J'aime les stades avec une bonne ambiance, avec beaucoup de monde. Pour chaque grand match, contre une grande équipe, les stades sont un peu plus grands, donc j'aime toujours y jouer, mais je ne pourrais pas vous dire lequel a été le plus difficile.

 

Et du Portugal ?

Quand tu joues pour Benfica, les stades les plus difficiles sont ceux de Porto et du Sporting, qui sont les « derbys ». Et je pense que c'étaient probablement les deux stades les plus difficiles au Portugal. Mais ici en Espagne il y a des équipes plus compétitives et il y a beaucoup plus de matchs difficiles. C’est pourquoi il est peut-être plus difficile de dire exactement quel stade, mais chaque grand match, chaque derby, il est toujours difficile de jouer dans le stade extérieur.

 

Qui était votre idole de football dans votre enfance ?

Ma première idole a été mon père. Mon père a toujours été mon idole, il était gardien de but, il n'a pas joué en tant que professionnel mais bon, je l'admirais. Et puis au fil du temps, au fil des années, je me suis penché un peu plus sur certains gardiens de but spécifiques, mais j'y suis allé plus par années. J'en ai regardé plusieurs, donc c'est difficile d'en dire une seule, mais ma plus grande idole a été mon père.

 

Que pensez-vous de l’ancien gardien allemand Oliver Kahn ?

Oliver Kahn a été un excellent gardien de but. Il a marqué une époque, il a joué pour un grand club, il a joué pour une grande équipe nationale, il a eu de grands succès et il a gagné beaucoup de trophées, donc j'ai une bonne opinion de lui et il a eu une grande carrière.

 

Pourrait-il être votre modèle lorsque vous avez grandi ?

Je ne l'ai pas beaucoup admiré, mais je me souviens que lorsque j'étais enfant, il y avait un gardien de but qui s'appelait Köpke (Andreas Köpke un gardien allemand passé notamment par Francfort ou encore Marseille, qui comptabilise 59 sélections nationales, NDLR), qui a joué avant Kahn. Je ne sais pas si c'était à cause du nom, mais je le mentionnais souvent parmi mes modèles. Mais oui, Oliver Kahn a été une référence pour les gardiens de but, mais je ne l'ai jamais vraiment regardé.

 

Que pensez-vous du gardien de but de l'équipe nationale de football du Mexique, Guillermo Ochoa ?

Je le connais, il a joué ici en Espagne pendant quelques années donc j'ai joué contre lui. Et maintenant, avec le Mexique, il a toujours fait de grands matchs, dans toutes les Coupes du monde auxquelles il a participé, il a été l'un des meilleurs du Mexique. Je pense aussi que c'est un gardien qui a fait beaucoup pour le Mexique, qui a toujours très bien joué quand c'était son tour de jouer, et je suis sûr qu'il est l'un des meilleurs gardiens que le Mexique ait jamais eu.

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Published: 03-07-2022