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Il connaît l’Atlético de Madrid et la capitale espagnole par coeur. Arrivé en 2000, à l’âge de 8 ans chez les Colchoneros, il n’a jamais quitté le club qui l’a lancé dans le grand bain en 2009. Vainqueur de la Ligue Europa à trois reprises, et champion d’Espagne en titre, Koke s’est livré sur ses années passées à Madrid, là où il compte terminer sa carrière.
Un grand merci à notre partenaire, l’Atlético de Madrid, d’avoir permis cette interview.
Vous faites partie des joueurs professionnels les plus fidèles à un club. La fidélité aux clubs n'est pas si courante dans le football international et c'est quelque chose que les fans n'aiment pas beaucoup. Que pensez-vous des autres footballeurs qui changent de club tous les deux ou trois ans ? Rêvez-vous de terminer votre carrière ici et d'être l'homme d'un seul club ?
Ce n'est pas facile de rester toute sa vie dans le même club. Chaque joueur est le propriétaire de sa propre carrière, c’est respectable de vouloir jouer dans plusieurs clubs, connaître plusieurs villes, plusieurs cultures, c'est tout à fait normal. Dans mon cas, j'ai eu la chance de pouvoir être chez moi et de pouvoir réussir ici, dans l'équipe dont je suis fan et évidemment mon rêve a toujours été de terminer ma carrière ici. Si le club le veut et que je vais bien, alors j'espère pouvoir finir ici.
Avec l’Atlético, vous avez disputé la finale de la Ligue des champions en 2014 et 2016. Pensez-vous être en mesure de remporter le trophée dans les prochaines années ?
Nous nous battons pour cela. Nous savons qu'il est difficile d'atteindre les finales de la Ligue des champions, qu'elles demandent beaucoup de travail, mais nous travaillons toujours pour pouvoir atteindre les finales et pourquoi pas pour les gagner. Nous y sommes allés plusieurs fois, alors pourquoi ne pas y arriver et gagner notre première Ligue des champions.
Vous allez probablement participer à la Coupe du monde Qatar 2022 avec l'équipe nationale espagnole. Quelle est, selon vous, l’équipe qui sera favorite pour la gagner ?
Il y a plusieurs très bonnes équipes. Il y a le Brésil, l'Argentine, l'Allemagne, beaucoup d'équipes européennes... Je ne sais pas exactement laquelle pour le moment, mais il y a de très bonnes équipes.
Pouvez-vous nous parler de votre relation avec votre entraîneur, Diego Simeone ?
Je connais l’entraîneur depuis de nombreuses années, c'est un homme qui travaille dur. Ce que vous voyez au bord de la pelouse, il est comme ça au quotidien dans chaque séance d'entraînement, dans chaque situation de sa vie. Nous entretenons une très bonne relation depuis le premier jour.
Pensez-vous qu'il pourrait rester au club encore cinq ou dix ans ? Vous en avez peut-être déjà parlé ?
Eh bien, j'espère qu'il sera encore là. Il a beaucoup donné au club, il continue à donner beaucoup et pourquoi pas encore plusieurs années. On sait tous que dans le monde du football, on ne peut jamais savoir ce qu’il peut se passer, mais je le vois comme capable de rester au club encore longtemps. Il est ici depuis dix ans et je le vois avec la même énergie qu'au premier jour de son arrivée. Mais on en a jamais parlé.
Antoine Griezmann est revenu l’été dernier à l’Atlético de Madrid, seulement deux ans après son départ pour Barcelone. Que pensez-vous de son retour ?
Nous connaissions déjà Antoine avant son départ à Barcelone. Il avait pris la décision de partir, mais ensuite il a voulu revenir. Nous savons que s’il est en forme, il peut être très important pour l'équipe mais aussi dans le vestiaire, en raison de la personne qu'il est. C'est un gars joyeux, qui travaille toujours, un compétiteur qui veut tout gagner. C'est un champion du monde, donc avoir un gars comme Antoine dans l’équipe, c’est incroyable.
Pouvez-vous nous parler de votre relation avec Héctor Herrera et de ce qu'il apporte à l'équipe ?
J'ai une très bonne relation avec Héctor. C’est mon partenaire préféré quand il s'agit de jouer au football-tennis par exemple. Nous avons une bonne relation, nous avons une bonne ambiance dans le vestiaire et Hector apporte beaucoup de sagesse parce qu'il a été capitaine de Porto, il est capitaine de son équipe nationale, il a joué des matchs très importants, il a une énorme qualité quand il s'agit de jouer et toute cette sagesse apporte beaucoup au groupe.
Quelle est l'ambiance dans le vestiaire justement ?
Très bonne. Nous avons une excellente relation les uns avec les autres, nous sommes toujours en train de plaisanter, de nous amuser quand il faut s'amuser, de travailler quand il faut travailler. Nous avons un vestiaire sain, très uni comme s'il s'agissait pratiquement d'une famille, et c'est important parce que lorsqu'il s'agit d'aller sur le terrain, lorsqu'il s'agit de se défendre, on est unis et on se bat comme si on touchait à un membre de notre famille.
Vous aurez 30 ans en janvier. Pouvez-vous nous dire dans quelle mesure vous êtes satisfait de la façon dont votre carrière professionnelle s'est déroulée jusqu'à présent ? Y a-t-il quelque chose qui pourrait aller encore mieux ?
Au final, je pense que ma carrière a été spectaculaire, j’ai beaucoup travaillé, j’ai fait beaucoup de sacrifices. Comme je l'ai déjà dit, j'ai été ici toute ma vie depuis que je suis tout petit et ce n'est pas facile de rester toujours dans le même club, dans la même ville. Mais au bout du compte, je suis très fier de ce que j'ai fait, pas seulement parce que j'ai gagné des titres, mais parce que je me sens bien, je fais ce que j'aime, je suis avec l'équipe que j'aime. Je suis très satisfait de ce que j'ai fait. Je suis très heureux de ma carrière.
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