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Champion de France 2017 avec l’AS Monaco, Almamy Touré a rejoint l’Allemagne en 2019, à l'Eintracht Francfort. Pour Betway, le latéral droit franco malien est revenu sur son passage en France, mais aussi sur le bilan qu’il tire de ses années à Francfort.
Un grand merci à notre partenaire, l'Eintracht Francfort, d’avoir permis cette interview.
Vous êtes 9e de Bundesliga, à seulement 3pts des places européennes. Est-ce pour vous un objectif réalisable de se qualifier à nouveau en Coupe européenne ?
Au fur et à mesure des matchs on se dit que c’est possible. Mais on sait aussi que la saison est encore longue, donc on reste concentrés sur nos forces. On va essayer de gagner le plus de matchs possible, et on va voir où ça nous mènera. Mais c’est clair qu’il y a de la place et des chances qu’on y arrive.
D’un point de vue plus personnel, quels sont vos objectifs que vous vous êtes fixés pour cette deuxième partie de saison ?
D’avoir plus de temps de jeu, pour aider l’équipe à atteindre au maximum ses objectifs. Et pourquoi pas être décisif et marquer des buts.
Vous avez été transféré à l’Eintracht Francfort le 31 janvier 2019, il y a maintenant 3 ans. Quel bilan tirez-vous de vos premières années en Bundesliga ?
Je trouve que c’est un bilan positif. J’ai eu pas mal de temps de jeu, c’est un nouveau pays, une nouvelle culture, j’en ai appris beaucoup, donc forcément, c’est un bilan qui est positif.
Vous avez connu de nombreuses blessures depuis votre arrivée en Allemagne. Quels enseignements en gardez-vous pour rester motivé dans les périodes plus difficiles ?
C’est vrai que ce sont des périodes difficiles, mais qui font partie du football. On doit rester concentrés, rester positifs, toujours travailler et avoir cette mentalité à toujours revenir plus fort. Quand on met tout ça, forcément quand on revient on est directement au top.
Quand vous êtes arrivé à Francfort en 2019, l’équipe se hisse en demi-finales de l’Europa League. Comment avez-vous vécu ce moment ?
C’est vrai que lorsque j’arrive au club, l’équipe fait une saison magnifique en Europa League. Ça m’a motivé encore plus, j’avais la sensation d’avoir fait un très bon choix. J’étais super content, et forcément ça a été beaucoup plus facile pour moi d’intégrer une équipe qui est en train de faire une très bonne saison. Je pense que ça a facilité mon intégration.
Quel moment vous a le plus marqué depuis votre arrivée dans le club ?
Je pense que ce serait mon premier but. J’ai attendu pas mal de temps avant que ça arrive. Mais je l’ai marqué avec une belle manière, face à Leipzig à domicile. C’était un moment très fort pour moi.
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Vous avez également joué en Ligue 1 avec Monaco. Quelle différence faîtes vous entre les deux championnats ?
Avec du recul, je pense que la Ligue 1 est plus physique individuellement. Mais je pense qu’il y a plus de rythme dans la Bundesliga, il n’y a pas beaucoup de faux rythme, mais beaucoup d’intensité. Je dirais que c’est au niveau de l’intensité qu’il y a une différence entre les deux.
Les joueurs qui quittent la France évoquent régulièrement la différence au niveau des entraînements, qui peuvent être plus intenses à l’étranger. Avez-vous ressenti la même chose ?
Justement, je pense que les entraînements sont à l’image des matchs. Comme c’est plus intensif, les entraînements sont plus courts. C’est ce qui est énormément demandé ici : la rigueur et l’intensité. Je pense qu’il y a une petite différence entre les entraînements en France et ici en Allemagne.
Vous n’avez joué que dans deux clubs, pourtant, vous avez côtoyé de grands joueurs. Lesquels vous ont marqué, et pourquoi ?
C’est vrai qu’en club, j’ai joué avec de bons joueurs. Ce qui m’a le plus marqué chez eux, c’est l’expérience. Donc je retiendrai Radamel Falcao, Ricardo Carvalho à Monaco et Makoto Hasebe à Francfort. Ce sont des joueurs âgés, mais toujours en forme, qui sont toujours professionnels. Ce sont des exemples à suivre.
Et celui contre lequel vous avez joué ?
Je pense que c’est Neymar quand j’étais à Monaco. C’est un joueur imprévisible, qui peut aller à droite, qui peut aller à gauche, qui peut dribbler, qui est bon techniquement. Si je devais choisir un seul joueur, je pense que ce serait lui.
Parmi les joueurs de haut niveau avec lesquels vous avez joué, il y a Kylian Mbappé qui faisait ses débuts professionnels quand vous y étiez. Quel souvenir gardez-vous de lui ?
Des souvenirs incroyables. Quand il est arrivé en professionnel, on a vu sa progression fulgurante, c’était incroyable. C’est un joueur rempli de talent, qui a réussi à confirmer tout ça au plus haut niveau, j’ai de très bons souvenirs. Je suis très content d’avoir joué avec un joueur de ce calibre.
Vous avez dû vivre un grand changement dans votre mode de vie, en passant de la Principauté de Monaco à la ville de Francfort. Quelle différence faîtes vous entre ces deux moments ?
La plus grande différence je pense que c’est au niveau du climat. À Monaco, il faisait super beau, on avait très régulièrement du soleil. Ici, j’ai dû vite m’adapter. C’est une autre culture, y a pas mal de restaurants ici, de beaux endroits. Mais ça change de Monaco, parce que là-bas c’est très petit, c’est beau mais le cadre est plus serré là-bas. Je me suis bien habitué à Francfort, je m’y sens bien maintenant.
Quand vous êtes arrivé en 2019 à Francfort, votre arrivée a dû être facilitée par la présence de nombreux Français, mais aussi francophone, comme Evan Ndicka, Simon Falette, Sébastien Haller, ou encore Kevin Trapp qui parle français. Comment avez-vous fait pour vous adapter à une équipe qui parle une langue différente de la vôtre, tout en ayant ces repères francophones qui ont pu vous aider ?
Quand tu vas dans un nouveau pays qui parle une autre langue, ce n’est pas évident. Le fait qu’il y avait pas mal de français à l’époque, ça a facilité mon intégration. Ça s’est très bien passé, et à présent, ça se passe toujours bien. Mais je pense qu’on a une équipe de jeunes joueurs, donc pour moi l’intégration dans ce club s’est toujours bien déroulée.
Justement, à propos du vestiaire, avec qui vous entendez-vous le mieux parmi vos coéquipiers ?
Forcément ça va être Evan Ndicka. Comme c’est un Français comme moi, on est souvent ensemble. Il y aussi Djibril Sow aussi qui parle français, donc ça se passe bien entre nous. Parmi les joueurs allemands, je m’entends bien avec Timothy Chandler ou encore Gonçalo Paciência, qui est Portugais. Finalement, je m’entends bien avec plein de joueurs.
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